Grèce

Le village de Psarades, en Grèce, est le siège de la Résidence à Prespa, initiée sous diverses formes depuis 2007. Des lieux artistiques (Marche visuelle vers Prespa, Rencontres/Conférences internationales), des programmes éducatifs (les programmes d’études supérieures « Arts visuels et paysage : approches de l’espace naturel et urbain », « Sociologie clinique et art »), des programmes financés (« Coexistence homme-ours » et l’actuel « Marche et communautés locales ») ont fait de Prespa et plus particulièrement de Psarades un programme de résidence internationale.

Au fil des années depuis 2007, les activités de « Marche visuelle vers Prespa » ont fait de la région un lieu de retour. Prespa est un laboratoire ouvert où les idées et les pratiques artistiques sont mises en œuvre en relation avec les spécificités du paysage mais aussi avec des questions conceptuelles plus larges. Le retour à Prespa initie des pensées, des idées, des processus et des lieux qui vont au-delà des conventions des lieux établis du monde de l’art. Artistes, étudiants, universitaires et scientifiques se rendent à Prespa, explorent le lieu, entrent en contact avec la communauté locale et façonnent leurs communautés.

De cette manière, de nouvelles formes d’art sont initiées, des concepts innovants sont introduits, des façons d’explorer les identités personnelles et collectives sont engagées.

La marche et les pratiques communautaires sont devenues au fil des ans les principaux lieux d’expression artistique dans toutes les pratiques mises en œuvre dans la Résidence à Prespa. La marche initie la façon dont le corps navigue dans l’environnement, permettant à l’individu de ressentir le lieu, la compréhension des communautés, de l’autre et de nous-mêmes. Les pratiques communautaires permettent la dé-objectivation de l’art, la dé-conceptualisation des pratiques artistiques « sûres » souvent suivies dans le monde de l’art actuel. Ces deux approches façonnent les pratiques mises en œuvre dans la Résidence à Prespa, soutenues par une pratique critique qui place les résultats, tangibles et intangibles, dans un cadre conceptuel plus large.

La Résidence à Prespa est devenue le noyau de tout ce qui précède, elle attire des praticiens du monde entier qui se rendent à Prespa pour découvrir une manière unique d’aborder non seulement l’art mais aussi la société dans son ensemble.